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  • Photo du rédacteurVéronique Lanonne

LES VAGUES

Le bonheur ne disparaît jamais. Il se cache au creux des vagues impétueuses, au fond de nos cœurs endormis. Se terre dans la paresse. Se mure dans l’inertie. Mais jamais ne s’épuise. Indomptable éphémère, graal convoité, il attend que s’enlise une peur distillée par des ondes bien trop sombres qu’on s’évertue à adorer. Il agonise sous un masque. Ils tentent de l’étouffer. Vocifèrent et déversent l’ignoble terreur. La seule bien trop grande pour être affrontée. Celle de ne plus être et de quitter les siens. L’autre devient vecteur dont il faut s’écarter. La constance des vagues initiées au dehors se conjugue dedans sans futur asphyxiant le présent. Implacables tempêtes nourries par des défaillances dont on nous blâme d’être coupables. Ballotés au rythme des errances de rois incapables, aveugles à nos souffrances qui n’ont su nous guider. Le bonheur quant à lui, attendant que le calme revienne, dans un écrin serein patiente en attendant son heure. Ultime rescapé de nos émotions téléguidées bientôt retrouvera son chemin.



Véronique Lanonne @2019

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