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LES VAGUES

  • Photo du rédacteur: Véronique Lanonne
    Véronique Lanonne
  • 3 mars 2020
  • 1 min de lecture

Le bonheur ne disparaît jamais. Il se cache au creux des vagues impétueuses, au fond de nos cœurs endormis. Se terre dans la paresse. Se mure dans l’inertie. Mais jamais ne s’épuise. Indomptable éphémère, graal convoité, il attend que s’enlise une peur distillée par des ondes bien trop sombres qu’on s’évertue à adorer. Il agonise sous un masque. Ils tentent de l’étouffer. Vocifèrent et déversent l’ignoble terreur. La seule bien trop grande pour être affrontée. Celle de ne plus être et de quitter les siens. L’autre devient vecteur dont il faut s’écarter. La constance des vagues initiées au dehors se conjugue dedans sans futur asphyxiant le présent. Implacables tempêtes nourries par des défaillances dont on nous blâme d’être coupables. Ballotés au rythme des errances de rois incapables, aveugles à nos souffrances qui n’ont su nous guider. Le bonheur quant à lui, attendant que le calme revienne, dans un écrin serein patiente en attendant son heure. Ultime rescapé de nos émotions téléguidées bientôt retrouvera son chemin.



Véronique Lanonne @2019

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1 Kommentar


Bab Ou
Bab Ou
06. Mai 2020

Quand la poésie rencontre la Femme, la mère (mer..). Merci..

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